Recette publicitaire en chute, difficultés avec les majors et maintenant une Europe qui rend les négociations de droits vidéos difficiles ; YouTube a bien du mal a avancer avec son modèle économique. Qu’est-ce qui se cache derrière ces négociations échouées avec les SACEM locales ?
L’incontrôlable afflux de contenus générés par les utilisateurs (UGC) n’est pas étranger à ces problèmes. Les créations originales sont rares et précieuses, c’est ce qui rend le métier de mise en avant si difficile. Ces pépites, les sites essayent de les mettre en avant et de les valoriser. Pour le reste, il s’agit de pâle copie de contenus pour lesquels les utilisateurs n’ont pas de droit et pour lesquels YouTube doit être attentif en modérant. Etant donné le trafic entrant, cela représente des ressources machines et humaines, un coût qui vient s’ajouter aux coûts de bande passante, de serveurs et d’ingénierie.
D’abord l’Angleterre la semaine dernière puis en Allemagne hier soir. YouTube n’est pas le seul à souffrir, MySpace a lui aussi du fil à retordre de l’autre coté de la Manche.
Pour les sites de radio comme Deezer ou Last.fm (qui au passage ne fait pas techniquement du streaming mais du progressive download), la même problématique va arriver tôt ou tard et les règles deviennent de plus en plus dures.
Update : Synthèse faite par Le Monde.fr : Dailymotion et Youtube peinent à gagner de l’argent