Ni Microsoft ni Adobe n’ont réellement réussi à percer sur le mobile. Deux raisons : la puissance et l’autonomie nécessaires au fonctionnement des applications/animations.
Apple l’a bien compris en proposant des applications natives sur son téléphone. Le concurrent Google et son Android s’est montré plus aventureux mais avec le matériel actuel, l’utilisation est loin d’être satisfaisante.
Adobe loin de vouloir rester sans rien faire a décider d’utiliser un moyen de contournement.
La société a pris la décision de rompre son interopérabilité de son format Flash (le même fichier est interprété indifféremment sur Windows, Linux ou Mac OS) pour accéder au monde de l’iPhone.
La nouvelle version de Flash Professionnal intégrera un compilateur générant du code bas niveau (mais pas du code machine) qui a sont tour générera du code compris par le processeur de l’iPhone (ARM). Le code produit sera donc un exécutable directement candidat à l’AppStore.
On devine aisément qu’avec cette technique les éléments de bibliothèques nécessaires (gestion du son, des effets visuels…) seront intégrés dans l’exécutable au lieu d’être partagé entre les différentes applications comme c’est le cas aujourd’hui avec le « Player Flash » sur les systèmes d’exploitation non-mobile.
Adobe s’est elle-même ouverte la petite porte, à elle maintenant de faire ses preuves pour montrer que son format est transposable au mobile.